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Le bonheur est dans les intestins !















Etat des lieux mon ventre et moi


C’est bien du ventre que tout part : l’énergie, la vitalité, la vie même. Ce que toutes les médecines traditionnelles savent depuis des millénaires a été confirmé récemment par des découvertes scientifiques : l’intestin n’est pas seulement une machine à digérer et à assimiler (ce qui est déjà une lourde tâche). C’est en fait un authentique génie car il s’agit ni plus ni moins d’un deuxième cerveau. L’intestin totalise les 3/4 des cellules immunitaires de l’organisme et autant de neurones que la moelle épinière, soit 100 milliards. Il fabrique plus de 20 neurotransmetteurs*, dont la fameuse sérotonine, ou « substance du bonheur » qui participe pleinement à la gestion de nos émotions.


En fait la totalité du tissu nerveux intestinal et des substances à destination des neurones est en communication permanente avec le cerveau par l’intermédiaire du nerf vague. Mieux encore : sur 10 communications cerveau-intestin, 9 sont émises par le tube digestif ! On comprend mieux l’immense importance de chouchouter notre ventre, de l’apaiser pour aller vers une meilleure qualité de vie.


Nous avons longtemps considéré le système digestif comme totalement soumis à la souffrance émotionnelle (« j'ai peur d'aller à mon rendez-vous donc j'ai mal au ventre »), mais il est clair que de nombreuses douleurs digestives (brûlures d'estomac, ballonnements, colopathies…) perturbent gravement nos pensées, notre comportement et bien sûr notre humeur. On parle donc aussi bien de troubles somatopsychiques que de maladies psychosomatiques. Une certitude donc : un intestin qui souffre c'est l'assurance de répercussions psychiques plus ou moins importantes.


Pour mieux le servir, il faut donc s’intéresser un minimum à lui. L'intestin et le lieu d'opérations qui permet à notre organisme :

  • de se défendre contre des agressions extérieures,

  • d’assimiler les nutriments indispensables à son bon fonctionnement,

  • d’éliminer les produits toxiques,

  • et de participer la fabrication de certains éléments vitaux.


*Les neurotransmetteurs, ou neuromédiateurs, sont des composés chimiques libérés par les neurones agissant sur d'autres neurones, ou, plus rarement, sur d'autres types de cellules. Les neuromédiateurs sont activés par les besoins de l'organisme et sont responsables des émotions ressenties : joie, peine, colère, peur ou stress. La sérotonine (anti dépresseur naturel); la dopamine, la noradrenaline, l’adrenaline (boosters naturels) ou encore le GABA (relaxant et anxiolytique naturel), l’histamine (anti-allergique naturel), les endorphines (analgésique et euphorique naturel) sont des neurotransmetteurs.



« Flore équilibrée, santé assurée »


Tous ces mécanismes majeurs ne sont possibles que si l'écosystème intestinal fonctionne correctement. Véritable gare de triage, il opère entre ce qui est nécessaire à l'organisme et ce qui ne l'est pas. Digérer : c'est gérer la dualité entre soi et l’extérieur. L'écosystème intestinal repose sur la symbiose entre l’hôte (nous) et des bactéries qui composent la flore que l'on nomme le microbiote. L'équilibre de cette flore est fondamental pour préserver le fonctionnement de nos muqueuses intestinales.


Le microbiote

Un adulte abrite 100 000 milliards de bactéries, soit 10 fois plus que le nombre de cellules propres à l'organisme, avec lesquels il vit en harmonie, en symbiose. Nous sommes « colonisés par les bactéries », plutôt que de les détruire en permanence, mieux vaut apprendre à cohabiter. Il s’agit bien d’une surpopulation « amie ».



Cette flore se divise en 3 groupes :

  • la flore dite essentielle ou bénéfique composé de bifodobactéries, de lactobactéries, de propionobactéries…

  • la flore opportuniste composé de microbes, bactéries, bacilles, levures…

  • et enfin une flore qualifiée de transition constituée de divers organisme avalés quotidiennement et immédiatement rejetés si l'ensemble est bien équilibrée.

La flore intestinale en quelques chiffres

  • 100 000 milliards de bactéries dont 99 % sont anaérobie (vivant sans oxygène)

  • quelque 500 espèces différentes

  • 50 % de la masse des matières fécales

  • Environ 2 kg


La muqueuse intestinale

Quant à notre muqueuse intestinale, composée de plis et de replis et de poils, elle a une surface comprise entre 250 et 400 m². Elle est recouverte de cellules appelées entérocytes qui démultiplient encore la surface d’absorption. Au cours de la digestion, ces cellules desquament et sont éliminées dans les selles. La muqueuse se reconstituent donc constamment tous les 2 à 6 jours. Chaque jour, 50 milliards de cellules meurent et 50 milliards naissent.


Lorsque la flore est altérée, le processus de renouvellement de ces cellules se retrouve perturbé par manque d'énergie et de nourriture. Le nombre de cellules diminuent, l'effet barrière de la muqueuse n’est plus efficient (porosité intestinale), de plus grosses molécules non digérées passent dans le sang, le système immunitaire est mobilisé car il les considèrent comme des corps étrangers. Il s’agit là de l'explication concrète aux intolérances et toutes allergies alimentaires. C’est une chaîne sans fin qui amène à diverses pathologies physiques et mentales et à la mauvaise gestion de ses émotions.



Les Fleurs de Bach et le ventre


Ce ventre, vaste zone sensible comme nous venons à peine de l’explorer, peut nous parler et se faire douloureusement sentir, il est bon de savoir pourquoi. Et souvent, cela est en relation avec notre état émotionnel du moment.


Dans les années 1930, le Docteur Bach - alors bactériologiste, puis homéopathe -, avait déjà reconnu le rapport étroit entre la maladie chronique et l’intoxication intestinale. Il avait distingué 7 groupes de bacilles intestinaux en corrélation avec 7 types humains de personnalité, liés de par leurs comportements, attitudes et dispositions mentales…


Ces études lui permettent de mettre au point les 7 nosodes de Bach, vaccins utilisés par voie orale constitués à partir des germes intestinaux servant à purifier les intestins. Ces travaux l’amène à interroger ses patients de manière plus approfondie et remarque que les émotions négatives sont souvent génératrices de troubles physiques. Il est persuadé que la médecine doit s’intéresser avant tout à la cause de la maladie : c’est le malade qui doit être traité et non la maladie.


C’est à partir de là qu’il crée les 38 fleurs de Bach en observant l’analogie entre le mode de vie de ces fleurs et les humains dans leurs humeurs. Ces 38 fleurs de Bach correspondent à un état émotionnel précis.


Elles se répartissent en 7 familles d’émotions distinctes :

  • La peur,

  • L’incertitude,

  • Le manque d’intérêt du présent,

  • La solitude,

  • L’hypersensibilité aux influences et aux idées des autres,

  • Le désespoir et le découragement,

  • Le souci excessif du bien-être des autres.


La science du XXIe exige des preuves et des explications pour répondre à la question : « Comment ça marche ? » Elle n’accepte qu’un unique modèle scintifique pour mener les recherches et qu’une seule explication physio-chimique pour valider l’action d’une méthode thérapeutique.


Or aujourd’hui, nombreuses sont les expérimentations scientifiques qui apportent la preuve de la relation entre la maladie et l'accumulation des pensées et émotions négatives. Elle donne raison aux expressions populaires qui parlent d'elles-mêmes et nous rappelle le lien fort entre nos émotions et notre santé : "j'ai la peur au ventre", "cela m'est resté sur l’estomac", "ça me sort par les yeux", "je ne l'ai pas digéré", "je me fais du mauvais sang", "je me fais de la bile", "ça me prend la tête", "j’ai mal au coeur"…


Quand un enfant ne va pas bien, la première chose qu'il exprime est : « j'ai mal au ventre ». Celui-ci ressent tout en son ventre et brasse son mal-être, là, au creux de ses entrailles. Constipation ou diarrhée s'en suivent…


La perturbation de la circulation de notre énergie vitale peut effectivement déclencher des maladies. Ainsi, nous pouvons constater qu'il est possible d'agir directement sur notre santé et notre bien-être grâce à une prise de conscience et une action en amont, au moment où nos états émotionnels se manifestent.


Le mécanisme d'action des fleurs de Bach ne repose pas sur la chimie physique des fleurs (cas de la phytothérapie), mais sur les propriétés d'une énergie subtile et vibratoire à l'intérieur du végétal - une sorte de conscience d'esprit de ce végétal que nous avons oublié ou avec laquelle nous avons perdu contact.


Le rôle des fleurs de Bach reste essentiel car la traduction de ce qui se passe réellement intérieurement, en émotions, donne le moyen de choisir les élixirs qui correspondent à certaines émotions :

  • la peur peut être tempérée par les élixirs : Mimulus, Rock rose, Aspen, Red chesnut...

  • les situations de crise par : Rescue, Rock rose...

  • la nervosité par : Impatiens, White chesnut, Rock water...

  • la fatigue et le surmenage par : Olive, Oak, Hornbeam...

  • la peine cachée par Star of Béthléhem, Agrimony ...

  • Et tant d’autres causes…


Les 38 Fleurs de Bach selon la méthode originale du Dr Bach - Des émotions en déséquilibre au changement positif

Le but d'une séance en Naturopathie


Une séance en Naturopathie offre tout d’abord le moyen de mettre des mots sur des maux, et c’est ensuite qu’une fleur ou une composition personnalisée de fleurs contribuent, au fil des jours, à réguler les émotions vécues en négatif et les transforment en positif. La personne, en allant mieux, en récupérant un bon moral, voit ses maux de ventre s’atténuer. Sa digestion vécue sans stress lui procure sérénité et calme intérieur nécessaires à son quotidien.


Bien sûr, une consultation en naturopathie permet également de conseiller la personne de manière globale sur son hygiène de vie alimentaire et les activités physiques qui lui sont adaptées, dans le but de

rassurer et d’apporter les soins adéquats pour gérer la mécanique et non pas seulement l'émotionnel.


Les elixirs floraux soutiennent également les traitements allopathiques avec efficacité car ils sont sans interactions avec les médicaments, ni accoutumance, ni effets secondaires… Rappelons-le, les élixirs floraux ont comme champ d’application la régulation émotionnelle et énergétique. En fin de compte que du bonheur et un ventre heureux !




Au vu de tous ces éléments, et quelque soit la demande du consultant en naturopathie, je prend toujours du temps et j’oriente toujours une partie de mon travail plus spécifiquement sur le ventre, car son importance dans le processus de vie est primordial. Voilà concrètement le but de la naturopathie et des différentes techniques pouvant être utilisées : arriver à une harmonie entre le corps et l'esprit, qui sont, de fait, en échanges constants. La conversation entre nos 2 cerveaux du haut (la tête) et du bas (le ventre) est permanente.




Sources & Références


- Tout vient du ventre ou presque, Leduc.s Editions - Danièle Festy, 2010

- Les Fleurs de Bach, Eyrolles Editions - Pascale Millier, 2017

- Ana'Chronique, Centre de ressources et d'expérimentation sur l'alimentation, la nutrition et l'écologie domestique. Atelier "L'inflammation, comprendre son origine et la contrer par l'alimentation" 2018.


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